Concours

Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 23:00
En BDSM, on parle couramment d'échange de pouvoir, d'accord consensuel de perte de liberté pour la soumise. Passer le pouvoir, laisser toutes les décisions à l'autre, demeurer soi-même tout en se sentant à la permanente merci du dominant, ne plus rien oser faire qui lui déplaise, sentir tout le poids de sa propre impuissance, c'est ce que recherchent beaucoup de soumises, sinon toutes. Au moins en fantasmes. Mais dans ce type de relations, le rêve peut devenir réalité au moment où l'on s'y attend le moins... un ordre qui semble tomber au hasard; précisément celui qu'on n'aurait pas voulu entendre, peut-être au mauvais endroit, au mauvais moment... que faire alors ?

Mille choses peuvent passer en tête, lorsqu'on reçoit un ordre. La plupart du temps, si l'on n'est pas déjà en plein subspace, on commence par le juger. "fermer mes yeux ? Tout de suite ? Ici, dans ce wagon de métro ? Il ne se rend pas compte. Les gens vont me regarder, ils vont penser que je suis folle... et puis, si quelqu'un monte, que je connais... et si..."
Que l'ordre soit répété, fermement confirmé, qu'un simple regard du dominant passe pour dire: "j'y tiens. Tout de suite", et la soumise, en fermant ses yeux, ne pourra trouver qu'une réponse, une seule, à toutes ses questions - celle-là même qui scellera sur l'instant le passage de pouvoir, et sa descente en subspace: "Il l'aura voulu... Je lui fais confiance... il me protégera. Je ne suis pas seule."

Mille choses peuvent passer en tête, lorsqu'on vient de se faire punir, fouetter, fesser... La punition, c'est un peu le "j'y tiens" du dominant ci-dessus, la preuve que oui, il désire voir sa soumise vraiment obéissante. Pour celle-ci, ce peut-être un passe-droit, une sorte de mandat que lui donne son maître; "les choses que tu vas faire, c'est moi qui te les fais faire. Ce n'est pas toi - ne te juge pas, n'analyse pas, obéis, simplement". La punition, c'est aussi, immanquablement, une motivation de plus pour obéir, une référence qui va aider la soumise à rapidement trouver réponses à ses questions intérieures, des réponses totalement biaisées, dans un jeu aux règles absolument injustes, qui vont ainsi la conduire à ne plus pouvoir penser objectivement, et ne lui laisseront d'autre choix que l'obéissance. Ce moment où elle va peut-être en venir à oublier que le jeu est consensuel, que son partenaire l'aime, que c'est de son plein gré qu'elle lui a conféré un tel pouvoir sur son corps et son âme, cet instant où, oubliant tout cela, elle va se mettre à le craindre et où elle sera prête à tout pour le satisfaire et éviter une nouvelle punition scellera son entrée immédiate dans le subspace, pour un moment qui durera peut-être aussi longtemps que la séance elle-même.

Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 22:03
Mille choses passent en tête, lorsqu'on est attachée. L'une d'elle est: "puis-je me détacher seule ?" Si la réponse est non, alors le passage de pouvoir a eu lieu. Le passage de pouvoirs... pas l'entrée en subspace. Tant que les pensées sont claires, tant que l'on ne ressent pas tout le poids de cet échange qui vient d'avoir lieu, on peut attendre calmement, attachée mais sereine. On se dit: "si je lui demande de me libérer, il le fera."
Puis le temps passe, et les pensées changent... "si je lui demande de me libérer, le fera-t-il ?", et ce genre de questions en amène d'autres, en cascade, et une douce panique intérieure peut s'installer, où la soumise se surprend à répondre elle-même à ses propres questions, où elle va décider de ne pas demander, de peur d'entendre un refus qui ne lui confirmera que trop son impuissance, et à quel point elle repose désormais sur des décisions qui ne sont pas siennes. Là, dans cette lutte intérieure, tout peut arriver... "dans cette position, ma circulation sanguine va sûrement finir par se couper, il devra bientôt me libérer de toute façon"... que les noeuds soient bien faits, que la circulation du sang reste fluide, et c'est cette simple pensée, dix minutes plus tard, "la circulation ne se coupe pas... aucun prétexte à me faire libérer..." qui va trahir la soumise et la conduire tout droit en subspace, sans que le dominant n'ait eu à piper mot: l'impuissance face à des liens trop fermes mais trop horriblement confortables.

Une chose passe en tête, une seule, lorsqu'on est attachée et que le dominant décide de vous chatouiller: s'en sortir, par tous les moyens possibles. C'est un jeu très, très dangereux - physiquement pour la soumise, qui sur l'instant sera prête à s'arracher le bras pour se libérer, et moralement pour le couple, car les insultes et menaces risquent de pleuvoir. C'est peut-être une des manières les plus cruelles et les plus sûres de faire atteindre le subspace à une soumise, qui illustre parfaitement l'ambiguïté de cette dimension parrallèle étrange où l'obéissance règne. Le subspace n'est pas atteint durant les chatouilles, il l'est ensuite. Si aucun safeword n'a été prononcé, si le dominant a su résister aux insultes et menaces, si la soumise est toujours aussi attachée, plus que jamais consciente de son impuissance et du pouvoir que détient sur elle le dominant, alors... en cet étrange moment, celle-ci se sentira plus que jamais prête à tout pour éviter que le supplice ne recommence.


Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 22:02
Quoi que l'on puisse en dire, le subspace est une zone dangereuse, qui peut malheureusement être atteinte par une soumise dans les mains d'un dominant qui ne la connait pas... le fait est, la domination aveugle plus encore que l'amour. L'un des ingrédients majeurs à la réussite d'une relation, c'est la confiance. La connaissance de l'autre s'acquiert avec le temps, et ne pourra jamais être telle qu'une soumise puisse entièrement et aveuglément s'abandonner à son partenaire, sinon en se détruisant elle-même.

L'un des ingrédients majeurs à la composition d'un bon maître, c'est la capacité de garder la tête froide. On ressent bien l'entrée en subspace de la soumise, de l'autre côté de la cravache. Ce n'est surtout pas un crédit pour faire n'importe quoi. Cet instant, c'est le cadeau de la soumise à son dominant, mais c'est également le moment où celle-ci a le plus besoin de soutien, de guidance, en même temps que de fermeté. Il est parfois difficile pour un dominant d'accepter le fait qu'en plein subspace, sa soumise est bien. Si celle-ci se met alors à se comporter comme un pantin qui ne sait qu'obéir, alors c'est qu'elle a, elle, encore beaucoup à apprendre sur la soumission. Si par certains signes elle montre son désir maladroit d'aller plus en avant sur la voie de la soumission, c'est au dominant de la retenir et de tempérer les ardeurs de la soumise, qui ne comprend peut-être pas elle-même ce qui lui arrive. Ces instants sont des jouissances, à savourer comme il se doit par les deux parties.

À défaut de briser la personne elle-même, le dominant qui oublierait ses responsabilités pourrait très bien détruire la soumise, s'il ne sait pas la protéger d'elle-même. Combien de dominants ont voulu trop en faire pour montrer leur talent, ou ont simplement trop écouté les envies de leur soumise en oubliant leur rôle de protecteur, combien de soumises se sont retrouvées face au constat qu'elles en avaient beaucoup trop fait, trop vite, et qu'elle devraient reprendre la route du début, en pensant, cette fois, à regarder le paysage sur leur passage et à en savourer enfin les détails ?

Le subspace n'est pas le point G de la soumise, le but à atteindre à tout prix. La confiance, l'écoute, la discussion et la connaissance de l'autre sont les vrais points à rechercher dans ce type de relation, et c'est d'eux que naîtra, immanquablement, ce doux plaisir d'abandon que l'on appelle subspace. L'accélérer, c'est détruire la soumise. Chercher à le maintenir trop longtemps, c'est épuiser les deux partenaires, les vider de toute leur énergie, car le subspace en est grand consommateur, des deux côtés de la cravache.

Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 22:01
Prenez l’entière responsabilité de l’arrêt du jeu lorsque vous l’avez jugé bon. C’est à vous d’évaluer si son corps a suffisamment enduré ou non. N’oubliez jamais qu’elle n’est pas vraiment en mesure de communiquer avec vous. Si elle a un safeword, elle ne l’utilisera pas pour différentes raisons. L’une d’entre elles étant qu’elle n’est plus dans un mode ‘pensée’ mais dans un mode ‘sensations’. Même en grande souffrance elle n’aura pas la présence d’esprit de l’utiliser. L’autre raison est que la douleur est devenue plaisir et que plus vous lui en infligez, plus elle en redemande. Elle ne se rendra pas compte si elle a dépassé ses limites physiques ou non. Il est très fréquent qu’elle vous fasse comprendre qu’elle veut continuer lorsque vous décidez de mettre fin au jeu. N’en tenez pas compte, vous seul êtes apte à juger. Elle n’est pas en état.

Lorsque le jeu est terminé, enroulez-la dans une couverture chaude et faites-lui boire de l’eau à température ambiante. Puis prenez-la dans vos bras sans la bousculer. Pas de geste brusque, évitez de parler. Soyez présent, protecteur, rassurant. Laissez-la remonter doucement, à son rythme. Gardez-la contre vous, maintenez un contact physique. Sortir de subspace peut mettre de quelques minutes à quelques heures. C’est un moment privilégié pour chacun de vous.

Ne la laissez pas seule. Elle a besoin de vous. Elle est en état de choc physique et mental. Il arrive que le retour ‘sur terre’ s’accompagne d’une réaction nerveuse (crise de larmes) ou d’angoisse (l’état second peut lui avoir renvoyé des souvenirs refoulés et douloureux).
Ne la renvoyez pas seule chez elle en voiture. Les endorphines ont une action directe sur le cerveau et les réflexes sont modifiés pendant plusieurs heures.
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 22:00
Comment provoquer le subspace en infligeant de la douleur ?

Lorsque le corps ressent une douleur, il produit une hormone naturelle proche de la morphine. Ce sont les endorphines ou endomorphines. Plus la douleur s’accentue, plus le corps en produit. Les effets des endorphines sur le cerveau provoquent une sensation d’euphorie, de flottement, une déconnexion de l’environnement.

L’élément incontournable pour que la personne soumise s’autorise à partir en subspace est la confiance. La certitude que le Dominant saura gérer la situation et intervenir à tout moment. Si la confiance n’est pas totale, la soumise ne pourra pas s’abandonner. Le fait de savoir que le Dominant est responsable de son bien-être physique et émotionnel lui donne pleine liberté pour "décoller".

La préparation

La température de la pièce doit être agréable, un peu au dessus de la normale. Préparez une couverture, la soumise étant la plupart du temps en choc thermique au bout d’un moment et surtout après le jeu.
Ayez un verre d’eau à portée de main et hydratez-là souvent.
Si vous mettez un fond musical, veillez à ce qu’il soit neutre. Une musique inappropriée peut interférer de manière désagréable dans le voyage en subspace.
Si la scène se passe en public, évitez les endroits trop bruyants.
Préparez tous vos instruments avant de commencer et gardez-les à portée de main. Vous ne devrez pas quitter votre partenaire pendant le jeu.
Installez-là de la façon la plus confortable possible. De préférence le torse reposant à plat ou mieux allongée. Moins elle aura à utiliser ses muscles, plus elle pourra se laisser aller.
En général, une montée lente et progressive des endorphines permet d’entrer rapidement en subspace et d’aller plus profond au fur et à mesure que la douleur augmente.

Vous pouvez utiliser un martinet doux au début, pour chauffer la peau. Evitez les ruptures de rythme, les coups vicieux, gardez une cadence régulière, laissez-la se détendre, apprécier le ‘massage’. Lorsque la peau est habituée, prenez un instrument un peu plus ‘consistant’ et continuez dans le même esprit. Le rythme aide à entrer en transe.
A chaque fois que vous le jugez nécessaire, augmentez la douleur. Si elle réagit vivement au changement d’instrument, revenez en arrière, ses endorphines ne sont pas suffisantes. Si elle n’a pas de réaction, continuez.

Vous vous rendrez vite compte si votre partenaire est partie en subspace ou non.
Elle ne réagit pas ou peu à l’augmentation de la douleur. Au contraire, elle s’évade plus profond.
Observez sa respiration. Elle devrait être lente et régulière.
Vous pouvez mettez votre main dans la sienne et lui demandez de serrer. Elle mettra un certain temps à s’exécuter et la pression sera très légère, voire nulle.
Si vous lui demandez d’ouvrir les yeux, elle aura du mal à soulever les paupières et regardera devant elle sans croiser votre regard.
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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