Concours

Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 23:05
Comment provoquer le subspace en infligeant de la douleur ?

Lorsque le corps ressent une douleur, il produit une hormone naturelle proche de la morphine. Ce sont les endorphines ou endomorphines. Plus la douleur s’accentue, plus le corps en produit. Les effets des endorphines sur le cerveau provoquent une sensation d’euphorie, de flottement, une déconnexion de l’environnement.

L’élément incontournable pour que la personne soumise s’autorise à partir en subspace est la confiance. La certitude que le Dominant saura gérer la situation et intervenir à tout moment. Si la confiance n’est pas totale, la soumise ne pourra pas s’abandonner. Le fait de savoir que le Dominant est responsable de son bien-être physique et émotionnel lui donne pleine liberté pour ‘décoller’.

Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 23:04
La température de la pièce doit être agréable, un peu au dessus de la normale. Préparez une couverture, la soumise étant la plupart du temps en choc thermique au bout d’un moment et surtout après le jeu.
- Ayez un verre d’eau à portée de main et hydratez-là souvent.
- Si vous mettez un fond musical, veillez à ce qu’il soit neutre. Une musique inappropriée peut interférer de manière désagréable dans le voyage en subspace.
- Si la scène se passe en public, évitez les endroits trop bruyants.
- Préparez tous vos instruments avant de commencer et gardez-les à portée de main. Vous ne devrez pas quitter votre partenaire pendant le jeu.
- Installez-là de la façon la plus confortable possible. De préférence le torse reposant à plat, ou mieux allongée. Moins elle aura à utiliser ses muscles, plus elle pourra se laisser aller.

En général, une montée lente et progressive des endorphines permet d’entrer rapidement en subspace et d’aller plus profond au fur et à mesure que la douleur augmente. (certaines personnes préfèrent une intensité immédiate suivi d’un plateau, mais c’est moins fréquent)

Vous pouvez utiliser un martinet doux au début, pour chauffer la peau, . Evitez les ruptures de rythme, les coups vicieux, gardez une cadence régulière, laissez-la se détendre, apprécier le ‘massage’. Lorsque la peau est habituée, prenez un instrument un peu plus ‘consistant’ et continuez dans le même esprit. Le rythme aide à entrer en transe.
A chaque fois que vous le jugez nécessaire, augmentez le douleur. Si elle réagit vivement au changement d’instrument, revenez en arrière, ses endorphines ne sont pas suffisantes. Si elle n’a pas de réaction, continuez.

Vous vous rendrez vite compte si votre partenaire est partie en subspace ou non.
Elle ne réagit pas ou peu à l’augmentation de la douleur. Au contraire, elle s’évade plus profond.
Observez sa respiration. Elle devrait être lente et régulière.
Vous pouvez mettez votre main dans la sienne et lui demandez de serrer. Elle mettra un certain temps à s’exécuter et la pression sera très légère, voire nulle.
Si vous lui demandez d’ouvrir les yeux, elle aura du mal à soulever les paupières et regardera

Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 23:03
Prenez l’entière responsabilité de l’arrêt du jeu lorsque vous l’avez jugé bon. C’est à vous d’évaluer si son corps a suffisamment enduré ou non. N’oubliez jamais qu’elle n’est pas vraiment en mesure de communiquer avec vous. Si elle a un safeword (mot magique), elle ne l’utilisera pas pour différentes raisons. L’une d’entre elles étant qu’elle n’est plus dans un mode ‘pensée’ mais dans un mode ‘sensations’. Même en grande souffrance elle n’aura pas la présence d’esprit de l’utiliser. L’autre raison est que la douleur est devenue plaisir et que plus vous lui en infligez, plus elle en redemande. Elle ne se rendra pas compte si elle a dépassé ses limites physiques ou non. Il est très fréquent qu’elle vous fasse comprendre qu’elle veut continuer lorsque vous décidez de mettre fin au jeu. N’en tenez pas compte, vous seul êtes apte à juger. Elle n’est pas en état.

Lorsque le jeu est terminé, enroulez-la dans une couverture chaude et faites-lui boire de l’eau à température ambiante. Puis prenez-la dans vos bras sans la bousculer. Pas de geste brusque, évitez de parler. Soyez présent, protecteur, rassurant. Laissez-la remonter doucement, à son rythme. Gardez-la contre vous, maintenez un contact physique. Sortir de subspace peut mettre de quelques minutes à quelques heures. C’est un moment privilégié pour chacun de vous.

Ne la laissez pas seule. Elle a besoin de vous. Elle est en état de choc physique et mental. Il arrive que le retour ‘sur terre’ s’accompagne d’une réaction nerveuse (crise de larmes) ou d’angoisse (l’ état second peut lui avoir renvoyé des souvenirs refoulés et douloureux).
Ne la renvoyez pas seule chez elle en voiture. Les endorphines ont une action directe sur le cerveau et les réflexes sont modifiés pendant plusieurs heures.


Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 23:03
Catherine hésita un instant, un tout petit moment au-delà des mots et du temps, puis elle obtempéra. Ce genre d'hésitations, parce qu'incontrôlées, c'était le plaisir de son maître. Dans ces moments, Cat ne pensait pas - ou elle pensait trop, trop occupée par ses luttes intérieures pour pouvoir exprimer sciemment ses sentiments. Alors, son corps communiquait pour elle. Une fraction de secondes pour ouvrir la bouche, et ne rien dire. Une autre pour baisser le regard, le laisser fuir ailleurs, tandis qu'une épaule nue s'avançait d'une centimètre, se relevait en un geste de crainte contenue. C'était assez pour qu'il sache, sans qu'il pût comprendre lui-même d'où lui venait le message. Au-delà des mots, Catherine venait de lui dire: "je t'appartiens. Quoi que tu exiges en cette seconde, mon corps le fera sans-même que je puisse y réfléchir". Il le savait. Elle le savait, et cette réalisation elle-même, soudaine, plongea alors Catherine dans un état d'humilité profonde. Puis, comme les veines du bois qui viennent se contracter sur le clou pour le fixer en place, l'esprit de Catherine lui souffla cette pensée terrifiante: "lui aussi, il sait."

"À genoux", avait-il dit. C'était un ordre simple, mais auquel Catherine se refusait, et s'était toujours refusée. Alors, il s'était emparé de ses poignets. Elle s'était laissée faire, tandis qu'il nouait soigneusement les liens dans son dos - elle aimait cela. Puis il l'avait fessée, de ses mains nues, larges. C'était érotique, Catherine aimait cela, aussi. Puis doucement, la douleur vint remplacer le sentiment de caresses... l'humiliation, ensuite. Les dents serrées, Cat avait alors tenté un geste de protection, lorsque la douleur avait commencé à se faire trop forte, mais ces mêmes liens qu'elle aimait pourtant venaient de la trahir, en lui interdisant tout mouvement. Seuls ses doigts, loin, bien trop loin, avaient pu esquisser un geste pathétique de défense, tandis que les coups tombaient. Puis elle l'avait dit: "pitié". "Pardon".

"À genoux", avait-il répété ensuite, après l'avoir délivrée, après avoir plongé son regard dans le sien. Une fraction de secondes. Comme souvent, Catherine s'était dit d'abord: "'j'obéis si j'en ai envie". Puis là, les choses s'étaient précipités dans son esprit. La brûlure, la sensation de chaleur dans ses fesses. "vite". Le regard qui se baisse de lui même, "éviter ses yeux". La menace tacite. "si je refuse, je serai de nouveau punie. Et alors ?". La douleur, excitante mais bien présente. "...et alors, j'implorerai de nouveau merci, je m'humilierai encore davantage". La réflexion, absurde, sous influence. "pourquoi ne pas m'agenouiller, après tout ? Je lui résisterai, ainsi, en ne lui donnant pas d'autre occasion de me faire implorer pitié." Les pensées qui s'étaient bousculées dans son esprit - vite, il fallait faire vite - puis la conclusion, aussi simple que décidée par un autre.

Catherine avait hésité un instant, un tout petit moment au-delà des mots et du temps, puis elle avait obtempéré. Et sans même le savoir, tous deux avaient joui, durant cette fraction de secondes.

Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 23:01
qui décrit ce moment où la soumise se sent plus dévouée et obéissante que jamais comme un véritable monde parallèle, un espace-temps où les réalités sont altérées, une dimension où les pensées sont biaisés, où l'obéissance règne, où seuls comptent les mots et actes du dominant. Mais si tant de soumises ont reconnu leurs propres sensations dans ce terme au demeurant pompeux, ce n'est certainement pas par hasard: comment définir la jouissance, particulièrement lorsqu'elle est si personnelle, si cérébrale, si difficile à communiquer ?

Le mot ne figure pas dans le dictionnaire, pas sous ce sens. Mais dans tous les corps de métiers, toutes les sciences, tous les arts et toutes les matières, la richesse du vocabulaire permet d'écourter et donc d'élever le débat. Si demain une soumise décide de parler d'un de ces moments précieux, elle pourra le faire comme je le fais dans le texte ci-dessus, dans le détail. Mais si c'est d'autres passages qu'elle désire parler, elle pourra planter simplement le décor en disant: "j'étais alors en plein subspace, je n'y pensais pas".

Le mot est froid, pour refléter de si chauds sentiments, et d'aucuns argumenteront sans fin sur le fait que son interprétation en est toujours personnelle, variable selon les individus... je ne souscris pas à cette idée. Il n'y a pas de mot pour définir cet état dans lequel on se sent plongés, lorsque l'on fait l'amour et que les deux corps se retrouvent en communion, les deux esprits immergés entièrement dans l'acte lui-même, ce moment où plus rien ne compte sinon les sensations que l'on éprouve et partage, cette longue jouissance, source de tous nos désirs, bien plus précieuse que l'orgasme lui-même... Dans un esprit aux goûts sexuels déviés, où la soumission peut remplacer l'acte d'amour, ce moment a un nom, on l'a baptisé subspace. Et comme les jeux du bondage ne ressemblent pas toujours aux jeux du sexe, il est bien des façons d'atteindre ou d'effleurer ce sentiment magique et effrayant, s'y retrouver intégralement plongée ou venir le taquiner, s'y brûler un petit peu les ailes pour s'en éloigner et y revenir...

Une soumise qui n'a encore jamais été dominée pourra ressentir la piquante chaleur du subspace sur sa peau en s'entendant simplement édicter des consignes pour la première fois. Une soumise expérimentée aux instincts masochistes pourra ne commencer à l'entrevoir qu'au trentième coup de fouet sur sa peau, alors qu'elle sera fermement attachée, écartelée. Ensuite, pour l'une et pour l'autre, il pourra y avoir des variations d'intensités; celle-ci parlera de subspace sitôt qu'elle sentira ses pensées y glisser, celle-là sacralisera le terme et ne l'emploiera que pour parler de ces moments où elle s'y est sentie intégralement plongée. Mais toutes deux parleront en fait de la même chose. Le subspace, ce n'est pas l'orgasme, mais la jouissance de la soumise; ce moment où les pensées commencent à basculer, s'altérer, où la soumission semble devenir la seule voie possible, où quoi que l'on puisse dire ou faire, c'est sur le chemin de l'autre qu'on le fait. Être en n'importe quel endroit de ce chemin, c'est être dans le subspace.

Y être allé une fois signifie vouloir y retourner. La route qui y mène n'est pas simple, mais, comme en hypnose, on en retrouve plus facilement la voie après quelques visites. Ensuite... on souhaite y rester le plus longtemps possible, avancer sur le chemin, et là, c'est au dominant de veiller à protéger la soumise d'elle même, l'empêcher d'avancer trop vite, tempérer son approche pour faire en sorte que lui et elle ne manquent rien du paysage sur cette route qui peut être aussi magnifique que destructrice.

Maitresse Lilith
Par MaitresseLilith_selena - Publié dans : bdsmfetichoutaouais
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